Le SDG 17 dans le Journal Metro : seuls quelques pays donnent le pourcentage d'aide au développement convenu au niveau international
Pour la dernière fois avant la rentrée de septembre, Metro s’est penché ce mardi sur le dix-septième -et dernier !- objectif de développement durable ou SDG (pour Sustainable Development Goal). Cet article conclue donc une série de 17 semaines où chaque mardi, par SDG, vous retrouviez les chiffres les plus récents, un bref entretien avec un expert et quelques initiatives innovantes résumées en une page dans l'annexe Metro Green.
Renforcer les moyens de mettre en œuvre le Partenariat mondial pour le développement durable et le revitaliser...
...Telle est la volonté des Nations Unies avec cet SDG 17 : trouver les ressources et fonds financiers via l'aide internationale afin que les 16 premiers objectifs de développement durable puissent se réaliser. Concrètement, 0,7% du revenu national brut est le soutien que demande l'ONU aux pays développés en faveur de ceux qui ne le sont pas. Ce chiffre n'est malheureusement pas toujours atteint.
En 2017, l'aide belge a baissé de 8,2% pour atteindre 0,45% du RNB. Seuls cinq pays respectent cet engagement : la Suède (1,01%), le Luxembourg (1%), la Norvège (0,99%), le Danemark (0,72%) et le Royaume-Uni (0,7%).
Au final, en 2016, l'aide publique a été estimée à 145 milliards $. Une belle somme -un record !- mais malheureusement insuffisante pour financer la réduction de la pauvreté ou encore relancer l'économie des pays pauvres. Les Nations Unies espèrent désormais une mobilisation de ressources privées pour favoriser l'accès à la science, aux technnologies et à l'innovation.
Cet appel au privé ne dédouane pas les États de leurs responsabilités. Bien au contraire, puisqu’ils doivent se doter de plans d’action, de politiques budgétaires efficaces, et de législations adaptées. Il leur faudra donc des institutions efficaces et une administration capable d’obtenir des résultats.
Jean-Yves Saliez, coordinateur des partenariats chez Enabel, l'agence belge de coopération gouvernementale, explique également à Metro l'importance de travailler en réseau pour l'atteinte des SDGs afin de réunir tous secteurs et milieux confondus. Les agences de coopération sont là pour aider des investisseurs privés à travailler dans des contextes fragiles, en Afrique par exemple...
Découvrez les pourquoi et comment dans l'interview complète de Jean-Yves Saliez et partagez votre expérience et questionnements avec le hashtag #SDGMetro.